Le blog de orificediary
Une semaine après, le mercredi, je trouve une belle enveloppe rouge dans ma boite aux lettres, le soir en rentrant du boulot. Pas de timbre, ni de cachet de la poste, il est donc venu repérer les lieux.
Je me dépêche de rentrer dans mon appart'. Je me jette dans un fauteuil et ouvre la lettre.
« Orifice, sois à 15h00 à l’adresse suivante, ce samedi. Viens en jupe et bas, mais sans culotte. Et soit propre et nickel, comme je te l’ai indiqué. Monsieur Stéphane. »
Je me dois de revenir sur ce nouveau nom que je dois porter en présence de Monsieur Stéphane.
Si au début je l’ai trouvé vulgaire et quelque peu choquant, maintenant quand j’y repense, je le trouve délicieusement humiliant. Réduire une femme, un être humain, à son seul agencement anatomique, à ses seules fonctions sexuelles, je trouve cela dépréciatif et dévalorisant au plus haut point.
Je me délecte de ce surnom dont l’évocation m’excite au centuple.
J’attends secrètement, et avec impatience, le moment où il le prononcera devant d’autres personnes.
En espérant que cela arrivera un jour.
Comme je crois vous l’avoir dit, je suis une cérébrale et ce sont de petites choses comme ça qui me font grimper aux rideaux.
Bref, je sais déjà que j’aurais droit à une séance de dressage ce samedi, et l’idée me plait terriblement.
Si ce que j’ai vécu lors de notre premier rendez-vous n’était que la partie émergé de l‘iceberg, je me délecte par avance de la suite à venir.
Mais saura-t-il me guider là où je veux allez ?
Comblera-t-il mon besoin de soumission et d’humiliation ?
Il a l’air de savoir ce qu’il fait, et il le fait avec une telle assurance que je ne doute pas qu’il puisse lire en moi sans problème et qu’il puisse répondre à mes attentes.
Alors pourquoi cette inquiétude que je n’aurais pas toujours ce que je désire ?
Un Maitre est-il censé vous amener là où vous voulez seulement allez, ou peut-il vous porter au-delà ?
Doit-il vous portez au-delà ?
J’entends bien dépasser mes limites, tant physiques qu’émotionnelles.
Alors oui, je pense que j’y prendrais un grand plaisir et suis impatiente de poursuivre l’aventure.
Je prends rendez vous dans la semaine chez mon esthéticienne pour une épilation soignée et je me rachète des rasoirs pour pouvoir m’occuper de mes parties intimes, que je ne saurais confier à une professionnelle, aussi qualifiée soit elle.
Le samedi arrive avec une lenteur digne d’une semaine de Noël quand on a 10 ans.
C'est l'heure, enfin. Je monte dans ma voiture, je rentre l’adresse donnée dans mon GPS et en avant.
Bien évidement j’ai scrupuleusement suivi les instructions de Monsieur Stéphane : Des bas, une jupe et pas de culotte.
J’ai hésité à mettre un soutien gorge.
J’ai une poitrine qui peut s’en passer, tant par sa taille que par son maintient.
Du coup, je n’en mets pas. Je roule avec le cœur qui bat à dix mille à l’heure.
Je connais le village où je dois me rendre, Saint Laurent des Arbres.
L’adresse se trouve dans le vieux village, où il est plutôt dur de trouver une place de stationnement.
Je me gare donc sur un parking un peu en retrait et je continue à pied.
J’arrive devant un portail en fer forgé complètement obturé.
Sur la boite aux lettres j’y lis le nom de famille de mon Maitre, car je suppose qu’il m’a donné rendez-vous chez lui.
Je sonne. L’interphone grésille, j’y entends un « Oui ? ».
- C’est… Hum… C’est Orifice, Monsieur Stéphane.
- Je t’ouvre…
Un « clac !» sec déverrouille le portillon et j’entre.
Je distingue la maison au font d’un petit jardin bien ordonné avec ses sempiternels oliviers taillés, et sa piscine avec terrasse bordée de cyclopéens vases d’Anduzes, comme il convient à toute bonne maison de Provence.
La propriété est ceinte d’un mur de près de deux mètres et en distinguant plusieurs anneaux de fer pendre sous la poutre de la terrasse je ne peux m’empêcher d’imaginer des scènes osées.
Alors que j’avance vers la maison, il sort sur le pas de sa porte.
Je réalise un truc, tout d’un coup.
Comment dit-on bonjour à son Maitre ?
Doit-on lui tendre la main ?
L’embrasser ?
Lui baiser les mains, les pieds ?
Je m’arrête à un bon mètre de lui. « Bonjour Monsieur Stéphane ».
- Inspection, me répond-il…
J’hésite, que me faut-il faire ?
Me tourner, soulever ma jupe et offrir mon intimité à son regard inquisiteur ?
- Allez, exécution insiste-t-il en faisant faire de petits cercles à son index pointé vers le bas.
Okay, j’ai compris. Je me tourne, me penche en avant et soulève ma jupe.
- Ecarte, m’ordonne-t-il.
Je pose mes mains sur mes fesses et les tire vers l’extérieur.
Comme la première fois, un éclair fulgurant me parcourt de haut en bas alors que je sens son doigt, caresser mes chairs.
- Tu as oublié un ou deux poils. Ce n’est pas bien….
Ben oui l’inconvénient quand on se rase le fondement sois même, c’est que c’est assez dur de vérifier le travail.
Mais bon se n’est pas si grave, me dis-je en moi-même.
Pas si grave ?
J’allais apprendre à mes dépens que Monsieur Stéphane est extrêmement exigeant et qu’il ne laisse rien passer.
- Mets-toi à quatre pattes, m’intime-t-il. Le cul bien haut.
Je m’exécute sans discuter.
J’adore cette position, outrageuse et indécente au possible.
Offerte, je reste ainsi tandis qu’il disparait derrière la porte.
Il revient quelques secondes plus tard.
J’entends qu’il se met à genoux derrière moi.
J’en salive d’avance… Il pose une main sur une de mes fesses…
Quel délicieux préambule, je sens immédiatement ma petite conque se remplir de désir humide.
D’un coup, une violente douleur, comme une piqure, se manifeste.
Je me cabre sous la sensation violente et aiguë, et je lâche un petit cri de protestation.
- Si tu bouges comme ça, je vais y mettre deux fois plus de temps. Et c’est la dernière fois que je t’entends crier de cette façon, c’est compris ?
- Oui Monsieur Stéphane.
Il est en train d’épiler ma zone très sensible avec une pince, et il y va très doucement.
J’en pleure.
- Je pourrais tirer d’un coup sec, mais la leçon ne porterait pas, me dit-il professoralement. Chaque fois que je te verrais avec des poils disgracieux, oubliés, c’est le châtiment que tu recevras, lentement, doucement. Tu as bien compris ?
- Oui Monsieur Stéphane.
Si j’ai compris ?
Oh que oui, je me jure d’apporter un soin tout particulier à ma toilette intime la prochaine fois, quitte à réviser mon jugement sur les esthéticiennes et le fait que je leur interdis l’accès à ma raie.
- Bien, suis moi maintenant.
Et il se retourne pour franchir le seuil de sa porte.
Je me relève, sous son regard interrogatif. Je comprends, à ses yeux, que j’ai fait une erreur.
- Que fais-tu ? me demande-t-il incrédule. Tu restes à quatre pattes tant que je ne te donne pas l’ordre de te relever.
Je me remets à quatre pattes, dépitée d’avoir commis une boulette aussi énorme.
- Je n’ai pas entendu, me dit-il.
- Oui Monsieur Stéphane.
- Il faut que ça devienne une habitude, un réflexe. Quand tu t’adresses à moi, tu commences ou tu finis tes phrases par Monsieur Stéphane. C’est clair ?
- Oui Monsieur Stéphane.
- Bon ça tombe bien que tu ais fait une erreur, je vais te montrer ce qu’implique une bêtise de ta part.
Il rentre et je le suis, comme une chienne bien domestiquée, en ayant une brève pensées pour mes bas, que je vais fusiller.
Nous franchissons un petit vestibule et entrons dans ce qui semble être un séjour/salle à manger.
Une fort belle pièce, ma foi, et de belle taille.
Toute en pierres apparentes et en poutres volumineuses.
Il s’installe dans un fauteuil et claque des doigts pour que je vienne me mette à ses pieds. Sur un guéridon à coté, il attrape un petit carnet relié en cuir, noué au moyen d’un petit lacet, en cuir lui aussi.
Il me le montre et me dit : « Voilà ton carnet. Chaque fois que tu commettras une erreur, je la noterais et tu m’en rendras des comptes. »
- Oui Monsieur Stéphane.
- Je mettrais une ou plusieurs croix, en fonction de la gravité de ta faute, et le rendez vous suivant où nous nous verrons, tu auras tes sanctions. Tu as compris ?
- Oui Monsieur Stéphane.
- Bien, j’ai besoin de te connaitre un peu. Connaitre tes limites, tes performances, tes appréhensions et tes désirs. Nous allons commencer de suite. Tes limites d’abord… Tiens approche ta tête.
Toujours sur le guéridon situé à coté de son fauteuil, il prend un collier.
Toute excitée par la symbolique de cet objet, Je tends le cou. Il le boucle.
De ce que j’ai pu en voir, il est en cuir rouge, pas trop large et avec de petites pointes en métal brillant.
Il attrape une laisse et l’accroche à la petite boucle du collier.
- Suis-moi, dit il en se relevant et en gardant l’extrémité de la laisse en main.
Il se lève et traverse son séjour. Moi forcément, je le suis.
Il y a quelque chose de délectable à être trainer ainsi en laisse par un homme.
Je me sens chienne jusqu’au bout des ongles, c’est proprement délicieux.
Une folle ivresse annonciatrice de plaisir m’envahit.
Je m’imagine vu d’une tierce personne, marchant à quatre pattes derrière mon Maitre, les fesses à l’air et ma chatte mouillée.
Il ouvre une porte sur un escalier qui descend.
- Fais très attention dans les escaliers, m’avertit-t-il.
Je ne sais pas si vous vous êtes déjà amusé à descendre un escalier à quatre pattes, mais c’est plutôt coton.
Il passe devant et je tente de le suivre.
Il avance avec beaucoup de lenteur, prévenant de mes difficultés.
Nous arrivons en bas.
Je me suis tellement concentré sur la descente périlleuse que je ne réalise qu’une fois en bas, qu’il m’emmène dans sa cave.
Personne ne sait que je suis ici.
Il pourrait m’arriver n’importe quoi.
Et si j’avais à faire à psychopathe ?
A un malade mental qui envisage de me découper lentement durant plusieurs jours.
Mon ardeur se refroidit l’espace d’un instant.
Il se retourne et ferme la porte derrière nous.
A la lumière qui vient de se faire je découvre un vrai petit donjon aménagé. Une croix en bois, en X, de taille humaine, fixée au murs, un chevalet avec menottes aux quatre extrémités, un matelas, un tabouret avec un… un truc énorme, oblongue, qui en dépasse, dont je ne fais aucune illusion quand à son utilité, une cage en fer forgée pouvant contenir un homme, ou plutôt une femme, et tout un tas de sextoys accrochés sur un mur.
Il tire sur la laisse et m’emmène au pied du grand X en bois.
- Lèves toi, m’ordonne-t-il.
- Oui Monsieur Stéphane.
- Déshabille-toi. Mets tes vêtements là, m’indique-t-il du doigt.
- Oui Monsieur Stéphane.
Je m’exécute, non sans un certain frisson, mêlé de crainte et de désir.
C’est la première fois que je me retrouve nue devant lui.
Bon c’est sur il a déjà vu l’essentiel, mais quand même ça me fait quelque chose.
Là, honnêtement, durant une seconde je m’attends à ce qu’il me frappe violemment et que commence un long calvaire.
En une fraction de seconde, mon cinéma intérieur s’emballe. J’imagine déjà les gros titres « Une Avignonnaise portée disparue. Les enquêteurs… ».
Je me vois tentant de lui échapper, je me remémore le chemin parcouru pour arriver dans sa cave….
Il m’attrape le poignet gauche, le monte au-dessus de ma tête et le plaque contre le montant en bois.
D’un coup sec il referme le bracelet de métal qui s’y trouve et y glisse une clavette.
Je suis immobilisée d’un bras.
La terreur se dispute à l’excitation.
Il fait de même avec mon poignet droit.
Ce faisant il se retrouve très prêt de mon corps.
Nos lèvres ne sont qu’à quelques centimètres, je sens son parfum « Habit Rouge ».
Je regarde la boucle d’oreille qu’il porte à gauche, un petit anneau en argent ou titane.
Je réalise que nous n’avons jamais été aussi proche physiquement.
Ça ne dure qu’une ou deux secondes mais le moment est intense, enfin pour moi en tout cas…
Il se baisse, m’attrape la cheville gauche, et la fixe elle aussi dans un bracelet de métal. Je remarque qu’il ne m’a pas fait ôter mes bas ni mes chaussures.
Un brin de fétichismes peut être ?
Puis c’est autour de la cheville droite. Me voilà épinglée comme un papillon.
Cependant, je suis un peu moins angoissé.
La douceur avec la quelle il a procédé, me rassure quelque peu.
Il s’écarte, profite du spectacle quelques instants. Je dois valoir le coup d’œil, sans prétention aucune, attachée sur une croix en X, nue, en bas et talons hauts. Il sourit : « Tu apprécie ? » me demande-t-il.
- Oui Monsieur Stéphane, et je crois bon de rajouter nerveusement : « Et j’en ai un peu honte… »
- Honte ? C’est très bien ça. Tu es là en partie pour ça non ?
Ça question n’appelait pas de réponse, une simple constatation de ce que je suis et ce que je désire.
Il se rend devant son râtelier et en décroche un gros objet.
Un gros manche blanc, de la longueur de presque un avant bras, avec à son extrémité un fil électrique et à l’autre une grosse boule, blanche également.
- Je te présente le Hitachi Magic Wand. Chez la majorité des femmes, et même chez certains hommes, c’est l’orgasme assuré en moins de 3mn. Tu connais ?
Jamais vu un truc pareil.
Et j’ai du mal a savoir comment ça fonctionne.
Va-t-il m’introduire cette grosse boule de la taille d’une pomme ?
- Non Monsieur.
- Ah, une croix. Tu as oublié Stéphane à la fin de ta phrase.
Et merde, quelle conne je fais.
- Oui Monsieur Stéphane, excusez-moi pour cet oubli.
En fait, j’ai bien intégré qu’il faille que je répète cette sempiternelle phrase chaque fois que j’ouvre la bouche, mais je là je l’ai omise volontairement, car répéter chaque fois le « Oui ou Non Monsieur Stéphane » est assez lourd à dérouler systématiquement.
Mais j’imagine que c’est là qu’est le piège. Il referme le petit carnet dans lequel il vient de mettre ma seconde croix.
- Le Hitachi Magic Wand, disais-je, va devenir ton meilleur ami à compter d’aujourd’hui. Je vais te le fixer à la jambe et on va voir combien de temps tu tiens.
Il attrape un rouleau de film plastique transparent, me colle son Hitachi machin-truc contre l’intérieur de la cuisse gauche, la boule contre ma vulve et mon clitoris, et il commence à le fixer avec son rouleau de plastique.
Ce n’est pas très commode car à chaque fois qu’il passe derrière ma jambe je dois me contorsionner pour la fléchir afin qu’il ait la place de faire tourner le rouleau autour.
Il serre autant qu’il peu, et l’appareil me rentre dans les chairs.
Au bout de quelques minutes, j’ai la jambe sous cellophane depuis le genou jusqu’à l’aine et au dessus de la hanche.
Il rajuste son objet magique en le plaquant un peu plus et le branche.
- Bien, t’es prête me demande-t-il ?
- Oui Monsieur Stéphane
- Donne-moi un mot d’alerte.
- Pardon, Monsieur Stéphane ?
- Donne-moi un mot, qui sera pour moi le signal que tu es arrivée au bout de tes limites. Ça sera une convention entre nous. Un signal d’alarme pour que j’arrête tout…
- Ha, oui, je vois… Heu…
Je réfléchis aussi vite que je peux. Je cherche dans mes passions, un mot. J’ai trouvé : « Aprila ! » m’exclamais-je… Oui j’aime la moto…
- Aprila, très bien. C’est noté. On y va…
Et il actionne l’interrupteur placé sur l’appareil…
Oh mon dieu....!!!!!
Dès la première seconde, je lâche un cri, et je crois bien que ma bouche ne s’est plus tu jusqu’à ce qu’il daigne éteindre son appareil.
Quelles sensations.
Comment dire… Je me sens branchée sur du 3000 volts.
Autant vous le dire tout de suite, je n’ai jamais explosé de cette façon dans les bras d’un homme.
C’est soudain, brutal, électrique.
Mais d’une volupté inouïe. Je ne saurais vous dire mon ressentit avec des mots.
Rien à voir avec mes plaisirs habituels ou la déflagration s’annonce progressivement, où elle monte lentement, se fait désirer, va crescendo avant de gonfler et de vous remplir de bonheur.
Là c’est tout de suite l’explosion, absolue, colossale, titanesque…
Et ça dure, ça dure…
En fait, ça ne s’arrête tout simplement pas. C’est proprement monstrueux comme plaisir, purement diabolique.
J’ai l’impression qu’une machine est branchée directement sur mes sens et les pousse au maximum de leurs capacités d’absorption.
Un premier orgasme me foudroie littéralement.
Je m’entends gémir et crier.
Je me sens me tordre de plaisir, ou de douleur, je ne sais plus.
De suite après cette première déferlante de jouissance, la douleur se manifeste.
Pas vraiment une douleur en fait, plutôt une gêne, intense, immense, qui fait que, plus que tout au monde, je souhaiterais que ce truc s’arrête.
Mais non, ça continue. Je me débats pour arracher au moins une main à son lien, afin de me débarrasser de cette machine qui m’irrite au plus au point.
Puis subitement le plaisir jailli à nouveau. Je crois bien que je pleure…
Sans préambule, il grandit, jusqu'à occuper tout mon esprit et tout mon espace.
Je me sens à nouveau ravagée, passé à la moulinette, renversée de béatitude.
S’en est trop. J’explose de nouveau, en un millier de morceaux qui se répandent dans tout mon être.
Ce que c’est bon… C’est merveilleux…
Dans la seconde suivante se pointe à nouveau la gêne physique, plus vive, plus soutenue, plus intolérable.
Et à nouveau je me tortille de plus belle pour mettre fin à se supplice.
J’en ai mal dans ma chair, dans mes parties intimes.
Je n’en peut plus, je lâche un « Aprila ! » moitié riant, moitié pleurant.
Ça s’arrête de suite.
Pfiouuu… Je ne peux m’empêcher de lâcher un soupir de soulagement.
Ma tête retombe sur ma poitrine….
De toute ma vie je n’ai jamais rien ressenti d’aussi intense, d’aussi terrifiant.
Le gars qui a inventé cet objet devrait être décoré, ou fusillé, c’est selon.
- Bon, pas terrible comme résistance.
La voix de Monsieur Stéphane porte un je ne sais quoi d’amusé dans son ton.
Mais on va poursuivre. Tu vas t’y faire. Elles s’y font toutes…
- Oui Monsieur Stéphane… Pour le coup je ne sais pas quoi dire d’autre…
Il retourne vers son râtelier et en décroche deux petites pinces à seins. Il accroche un petit poids en fonte noire, à chacune d’elle, et revient vers moi.
Et sans surprise il m’attrape mon seins gauche, serre le téton et y accroche la première pince.
Il fait de même avec l’autre.
Petite douleur supportable. Il donne de petits coups de la main pour faire balancer les poids, je grimace légèrement.
- Bien. Reste là je reviens….
Comme si je pouvais faire autrement…
Il quitte la cave, et je l’entends monter les escaliers.
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