Le blog de orificediary
En fait, je ne vous en ais pas encore parlé, mais je ne suis pas seule dans la vie.
Eric, un gentil garçon me fréquente depuis 6 mois déjà.
Il était question dernièrement que nous prenions un appart ensemble.
J’en suis pas spécialement folle amoureuse, mais il a de bons cotés, il est beau gosse, il a de la conversation et il n’est pas mauvais amant.
Mais, bon, à la lumière des derniers événements, il me faut bien admettre que je ne vois pas où je pourrais le caser dans la tournure que prend ma vie.
Il m’arrive de rêver, dans mes envolées fantasmagoriques et libidineuses, que je suis l’esclave totale de Monsieur Stéphane. Je vivrais dans sa cave et il m’utiliserait lorsqu’il en aurait envie, moi toujours disponible et ne faisant rien d’autre qu’attendre son bon vouloir et lui, exigeant et pervers au possible.
Bon ce n’est qu’un fantasme, personne n’a envie de vivre comme ça tout le temps, mais c’est ce que j’ai dans la tête en ce moment.
Et face à ça, Eric ne fait pas du tout le poids.
On doit se voir ce dimanche.
Je ne sais comment lui annoncer la nouvelle, mais il doit déjà se douter de quelques chose car ça fait déjà deux samedi que nous ne passons pas ensemble et où j’avance une vague excuse de famille pour être tranquille.
Des fois je me demande ce qui ne tourne pas rond dans ma tête.
Avoir ce genre d’idéal sexuel n’est pas courant, certes je ne suis pas la seule, il n’y a qu’à voir sur internet les témoignages qui se succèdent, mais quand même…
Je pourrais désirer une vie de famille tout ce qu’il ya de plus tranquille, avoir un mari, des enfants, le truc classique quoi…
Peut être cela viendra, plus tard, quand j’aurais fait le tour de la question, mais pour l’heure, je veux vivre en soumise totale, et voir jusqu’ou mon désir de soumission peut m’emmener.
Je vous passe l’épisode larmoyant de ma rupture avec Eric.
Mais n’allez pas croire que je suis une sans cœur, impitoyable et cruelle.
J’ai longtemps réfléchis avant de prendre une décision.
Eric ou Monsieur Stéphane ?
Bon, c’est vrai que ça partait avec un fort partit pris, mais j’ai tout de même fait l’effort de peser le pour et le contre.
Mais il faut bien reconnaitre que si des Eric je peux en trouver à la pelle, des Monsieur Stéphane ça court moins les rues.
Et puis le sexe est un puissant moteur, dur de lui tenir tête.
Dur de refréner ses pulsions quand elles vous habitent nuit et jour, quand vous ne pensez qu’à ça sans arrêt…
Et c’est ce qui m’arrive depuis que j’ai pris ma première leçon avec Monsieur Stéphane.
Il m’obsède, m’obnubile à un point inimaginable.
Je peux le dire maintenant puisqu’il le sait fort bien, mais… je suis prête à tout, pour le satisfaire.
Je serais capable d’endurer n’importe quelle humiliation, n’importe qu’elle souffrance pour son bon plaisir.
Mais ne brulons pas les étapes, pour l’instant j’en suis encore à la phase découverte de moi-même.
Et j’ai encore du chemin à parcourir…
Eric s’est accroché les jours suivants.
Pathétique qu’il est, ça en est navrant…
Mais je reste ferme et suis obligée de lui dire que j’ai rencontré quelqu’un, chose que je n’avais pas faite jusqu'à présent. J’avais juste prétexté un besoin de liberté soudain pour prendre le large.
Il en est mortifié et reste incrédule devant mon affirmation.
Je lui raccroche au nez. Je devrais avoir la paix maintenant…
Depuis je surveille ma boite aux lettres qui reste désespérément vide toute la semaine.
En attendant, je me masturbe presque tous les soirs en fantasmant sur Monsieur Stéphane et les divers sévices qu’il pourrait m’infliger.
J’ai le sentiment d’être devenue folle.
Même au boulot, je ne pense qu’à ma nouvelle condition. C’est du délire.
Entre temps, je vais m’équiper sur les recommandations de Monsieur Stéphane.
Je vais à Body House, grande surface coquine pour sex-toys et autres fantaisies, à coté d’Auchan, au Pontet.
Je fais le tour des rayons en jetant un coup d’œil aux clients.
Un couple de filles, trois couples mixtes et trois ou quatre hommes seuls.
On est en pleine journée et je constate que, de nos jours, le sexe, et la recherche du plaisir, font recette.
Je prends un tube de gel lubrifiants et je reste plantée de longues minutes devant le rayon des godes.
Il y en a de tout type et à tout prix.
Du plus luxueux au plus banal.
Une vendeuse rapplique, jolie, habillée de façon sexy : « Je peux vous aider, vous semblez indécise ?? ».
Je sens que je rougis d’un seul coup. « Heu…Oui, je ne sais le quel prendre… »
- Vous souhaitez qu’il soit vibrant ou pas ?
- Je ne sais pas… Vibrant c’est bien non ?
- C’est le must. Vous en avez à plusieurs vitesses et plusieurs rythmes aussi.
Je repense à l’usage que je dois en faire.
M’entrainer à le gober jusqu’à la garde sans avoir envie de vomir et élargir mon petit trou.
Mais tant qu’à faire autant joindre l’utile à l’agréable…
- Montrez-moi ce que vous avez de mieux.
- Voilà, ce modèle s’occupera de toutes vos zones sensibles. Il a un mouvement rotatif de sa colonne, il a plusieurs rythmes de vibrations et ce petit appendice vous comblera.
Elle fait référence à un petit ergo situé à la base, qui vibre lorsqu’elle le met en marche et qui doit s’occuper de mon clitoris, si j’ai bien compris.
Je le prends en main. Il est de bonne taille, et on la bien en main, avec un accès facile aux programmes grâce à deux boutons.
- Je vais vous le prendre.
- Vous avez un choix de couleur particulier ?
- Heu… Mauve ? Vous avez ?
- Oui. Voilà…
- Et je vais vous prendre celui là aussi.
Je lui désigne, un bel engin, fait d’une matière souple et translucide, mauve lui aussi.
Ça, ça sera pour mon entrainement buccal.
Il a à peu prêt la taille d’une vraie verge. Un poil plus gros peut être.
- Très bien. Suivez-moi.
Et on se dirige vers la caisse.
Quel métier étrange que de conseiller les gens sur la façon de se donner du plaisir physique.
Je les admire ces filles.
Courtoisie, tact et pragmatisme les caractérisent j’imagine.
Bref, je rentre chez moi.
Et me met en condition pour tester mes nouveaux jouets.
Je m’allonge sur mon lit, nue, et commence à me caresser avec le rabbit (c’est le nom du gode à programmes).
Très rapidement je réuni les conditions à une pénétration avec le premier programme.
C’est agréable, et mon clitoris est sollicité de belle façon.
Il faut vous dire que je suis plutôt clitoridienne que vaginale.
En passant au programmes deux, j’attrape la queue en silicone et entreprend de la sucer.
Je tente de repousser mes limites d’absorption buccale mais ce n’est pas évident.
Mais malgré tout je progresse doucement.
Au programme cinq, je suis au bord de l’orgasme et fait durer le plaisir.
Je m’imagine à la merci de Monsieur Stéphane, attachée sur un chevalet et mise à dispositions de plusieurs hommes.
Le plaisir arrive enfin.
Durant mon orgasme, j’enfonce le gode plus profond dans ma gorge, et là, miracle, je l’absorbe à fond.
J’ai bien un spasme, mais pas de renvoi, ma gorge s’ouvre comme par enchantement, et avale cet engin sans gêne. Surement les effets de mon plaisir intense.
Le plaisir passé je le ressort.
Un long filet de salive épaisse et écumante suit.
J’en suis toute étonnée.
Une salive collante et glissante, pratique pour lubrifier….
Contente de moi, je file reprendre une douche, en me promettant de réessayer tous les soirs de la semaine.
Finalement le mardi suivant, j’ai le plaisir et l’excitation de découvrir non pas une enveloppe rouge dans ma boite aux lettres, mais un colis du même papier riche et généreux.
Il est cacheté comme les enveloppes le sont habituellement.
Je l’attrape comme une dingue et cours jusqu’à ma porte.
J’entre chez moi, je jette mes affaires sur le canapé et reste planté dans le séjour, les mains fébrilement occupées à ouvrir le paquet de Monsieur Stéphane.
Dans le colis se trouve une curieuse pièce en acier poli en forme de goutte d’eau avec une espèce de garde sur lequel est fixé un gros brillant fantaisie rose.
Une lettre est également pliée dans le colis.
« Orifices, soit samedi prochain à 15h00 à l’adresse habituelle. Tenue, jupe, et porte jarretelle. Culotte autorisée. Et n’oublie pas de t’équiper du Plug ci-joint. Monsieur Stéphane. »
Un Plug ?
Jamais entendu parler.
Il est lourd dans ma main et de bonne taille, surtout lorsque je pense réaliser où je dois m’en « équiper ».
Par sureté, je me renseigne sur le net.
Je tape « Plug » et comme résultat je n’obtiens que des prises électriques ou des articles sur la connectique.
Je rajoute soumission à ma recherche et là tout s’éclaire.
Je tombe sur un blog ou un Maitre explique : « La pose d’un Plug, pour une soumise, c’est un acte d’acceptation de sa soumission complète après avoir été défloré ou avoir offert son anneau sacré à son Maitre ».
Ok, c’est sans problème pour moi.
Encore qu’il soit de bonne taille, mais je me promets de l’essayer dès ma douche, que je compte prendre rapidement vous vous en doutez.
J’expédie deux ou trois affaires ménagères, et me décide à m’accorder un petit moment de détente.
Je me dirige vers la salle de bain, avec le Plug dans une main, le gel lubrifiant dans l’autre.
Je me déshabille, mets mon linge dans la corbeille prévue à cet effet et enjambe le rebord de ma baignoire.
Je me mets à sucer le plug. Il est froid et chaque choc contre mes dents me parait désagréable.
Lorsque je l’estime assez lubrifié, je l’amène à mon anus, que je lubrifie là aussi grâce à mon majeur en lui faisant faire de légers mouvements circulaires autour de mon petit trou.
Je présente le Plug à l’entré et pousse doucement.
Pas évident.
J’estime son diamètre à 5 cm et de mémoire je n’ai jamais été gratifié d’un membre de cette taille.
Mes sphincters s’ouvrent un peu, mais c’est laborieux.
Je passe à la vitesse supérieure et utilise le gel lubrifiant.
J’en mets une noisette sur mon majeur, et l’applique sur mon anus.
Ça glisse tout seul, un vrai bonheur.
Je commence à être humide entre les jambes.
De nouveau, en mettant un pied sur le rebord de la baignoire j’essaie de m’introduire cette belle pièce d’acier.
Tout de suite je sens que ça va le faire, il me faut juste y aller en douceur.
Lentement, par petits va-et-vient je force un peu plus ma porte de derrière.
Tout en me caressant devant.
C’est dur mais j’y arrive.
Lorsqu’enfin il passe, je ressens un vif plaisir dans mon bas ventre et une envie d’en avoir encore plus.
Cette sensation du Plug qui plonge dans mes entrailles, alors que mes sphincters se referment derrière lui est assez surprenante, mais très jouissive.
Il est bien entré, à tel point que j’ai du mal à passer mes doigts entre la garde et ma peau pour le faire jouer avec mes muscles.
J’arrive à l’attraper et tente de le ressortir, juste pour avoir à nouveau cette délicieuse sensation de mes sphincters qui s’ouvrent.
C’est exquis, et je décide de rejoindre mon lit pour me finir.
Marcher avec cet engin qui occupe mon fondement me donne l’impression d’avoir un truc énorme qui dépasse de mes fesses, mais en passant devant la glace du couloir, je vérifie.
On ne voit rien à l’exception de ce gros brillant qui habile mon cul avec beaucoup de classe je trouve.
Je jouis du spectacle et me matte mon derrière avec gourmandise.
Je me sens très excité par cette chose.
Je me jette sur mon lit où je prends beaucoup de plaisir après seulement deux ou trois minutes.
Une fois passée la vague de plaisir, c’est beaucoup moins agréable, et encore pire à retirer.
Mais au moins je l’ai essayé. Je sais que je serais prêtre pour samedi.
Dans la semaine me vient un problème de taille.
Quand vais-je me mettre ce Plug ?
Chez moi avant de monter dans la voiture, ou sur le parking une fois arrivée chez Monsieur Stéphane ?
Après réflexion je me dis que pour respecter l’esprit de la lettre il faudra que je l’enfile chez moi.
Bon, une demi-heure de route, ce n’est pas la mer à boire…
Toutes les bonnes choses finissent par arriver. On est samedi après midi.
Dans la semaine j’ai pris soin d’acheter un porte-jarretelle, car je n’en ai pas.
Je porte très souvent des bas, mais n’ai pas l’habitude de mettre des porte-jarretelles.
Tant qu’à faire j’ai pris tout un ensemble, soutien gorge, boxer, bas et porte-jarretelles.
Les dessous sont mauves et blancs et les bas blancs.
C’est du plus bel effet, je me plais énormément dans mon miroir. Reste à m’équiper du Plug.
Je prends mon tube de gel, j’en enduis mon petit trou et le Plug que j’ai pris soin de garder dans ma main un petit moment afin qu’il soit chaud.
Ça rentre avec quelques difficultés, car je n’ai pas vraiment le temps de me caresser pour aider à l’ouverture, et à nouveau je goutte ce plaisir du passage de mes sphincter au moment ou la bête va se loger bien profondément. Je finis de m’habiller et sors dans la rue.
C’est une impression particulière que de savoir que l’on est « pluggée » et que l’on marche dans la rue aux yeux de tous.
J’en jouis et j’intercepte avec malice le regard des hommes que je croise, qui glissent sur ma robe à fleurs.
S’ils savaient…..
Je saute dans ma voiture, non sans délicatesse car s’asseoir avec un truc pareil dans le fondement c’est pas particulièrement confortable. Et me voilà en route.
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