Vendredi 5 décembre 5 05 /12 /Déc 09:38

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Le lendemain arrive rapidement. Il est 16h00, je suis presque prête.

Un peu de maquillage, un coup de brosse, il ne me reste que le plug à mettre.

J’ai choisi une jupe assez courte, un petit haut qui laisse apparaitre mon nombril et des talons hauts.

La panoplie de la parfaite chienne.

16h30 approche, je m’emploie à m’enfiler mon plug monstrueux.

J’y arrive avec difficulté.

Je sors dans la rue et saute dans ma voiture.

J’arrive dans le petit village où réside mon Maitre.

Je sonne à sa porte. J’entends sa voix dans l’interphone « Oui ? »

  • C’est moi, Orifice, Monsieur Stéphane.
  • Je t’ouvre. N’oublie pas, à quatre pattes !

Puis, suis le clac sec du verrou.

Je me mets sur mes genoux et pose les mains par terre. Je pousse la porte et remonte l’allée de gazon.

Première émotion de la journée. Un homme que je ne connais pas se tient sur la terrasse, debout les mains sur les hanches. Visiblement il m’attend.

Il tourne la tête vers la porte de la maison, ouverte, et cri « Hey ma colombe, viens donc voir ce qui nous arrive là ! ».

Alors que je m’approche de la maison, une femme, brune les cheveux coupés très court, vêtue d’un tailleur sombre et de talons hauts, apparait sur le seuil.

Très classe et stylée.

A son tour elle tourne la tête vers l’intérieur : « Dis moi tu t’emmerdes pas mon salaud. Elle est pas mal. Beaucoup mieux que la dernière…. »

Je ne sais pas pourquoi, ou plutôt si je crois le savoir, mais cette réplique m’a fait mal.

La dernière phrase en fait ; « Beaucoup mieux que la dernière ».

comment me ravaler au rang d’une simple distraction sur une longue liste.

Je le sais bien pourtant.

Il y en a eu plein d’autres avant moi et il y en aura certainement encore après, mais malgré tout entendre cette évidence, ça fait mal.

Monsieur Stéphane, en dehors de la maitrise de son art, est de ces personnes qui vous font exister, auprès desquelles vous vous sentez important.

Et plus dure est la chute lorsque vous comprenez que ce n’est que passager et qu’il pourrait tout aussi bien vous méprisez avec autant de facilité et d’assurance.

Arrive enfin mon Maitre, Monsieur Stéphane, derrière elle.

Il lui répond « Oui elle a un assez joli châssis et, le plus important, elle est très obéissante. »

  • J’imagine, oui pour arriver ainsi fringuée et à quatre pattes, lui répond-elle.

Monsieur Stéphane s’approche de moi.

  • Bonjour Orifice, je te présente Elsa et son mari Laurent. De vieux amis et complices. Elsa, Laurent, voilà Orifice, dont je vous ais déjà parlé, petite soumise docile et pleine de bonne volonté.
  • Bonjour Orifice, me lance Laurent.
  • Bonjour Monsieur Stéphane, bonjour Messieurs dames.

Elsa s’approche de moi, passe derrière moi et du bout de sa chaussure soulève ma jupe.

  • Ah ben oui tu l’as bien éduquée. Viens voir ça, dit-elle en s’adressant à son mari.

Ce dernier s’approche à son tour. Il s’accroupit pour mieux m’examiner.

  • Et en plus ça lui plait, regarde son minou. Ça brille d’humidité.

C’est vrai que la situation me plait énormément. Un homme et une femme totalement inconnus sont en train de reluquer mon intimité sans aucune gêne.

  • Elle suce bien au moins ? Demande Laurent sans s’inquiéter le moins du monde de la présence de sa femme.
  • Elle commence à être performante, mais il y a du boulot encore, lui répond Monsieur Stéphane.
  • Ha, ben on va faire en sorte de perfectionner tout ça.

Elsa revient vers moi avec un collier et une laisse. Docilement je me laisse passer le collier autour du coup.

Puis je suis tout le monde à l’intérieur.

Nous descendons à la cave. C’est Elsa qui tient ma laisse et j’avoue qu’elle fait preuve de moins de prévenance que mon Maitre durant la descente.

Arrivés en bas, Monsieur Stéphane lâche le sempiternel mot « Inspection ! ».

Il s’accroupit derrière moi, et m’enlève mon plug.

  • Ouche, il est de belle taille en plus, s’exclame Laurent.
  • Une bonne petite chienne ouverte à tout, lui répond Elsa en s’asseyant dans le fauteuil club dans le coin.

Elle écarte ses jambes et remonte sa jupe sur ses cuisses. Se faisant elle laisse apparaitre deux jambes magnifiquement gainées de bas noirs.

  • Amène la moi mon chérie s’il te plait.

Laurent prend ma laisse et m’approche des jambes écartées de sa femme.

Je crois rêver. Même dans mes fantasmes les plus fous je n’aurais imaginé pareille situation.

Cette Elsa et son Laurent semblent tout droit sortis d’une production de Marc Dorcel, et pourtant ils sont bien là devant moi.

  • Elle fait des progrès en pipe, on va voir ce qu’elle vaut pour liper. Déclare-t-elle en attrapant la laisse des mains de son mari.

Elle tire dessus et me dirige clairement vers son entre jambe.

Elle porte un joli tanga taupe brodés de motifs. J’ai mon nez à quelques centimètres d’elle, je sens sont parfum capiteux et la chaleur de ses cuisses de part et d’autre de ma tête.

Elle relève ses jambes et glisse deux doigts sous sa culotte pour dégager son sexe.

  • Allez vas y, goutte ma chatte.

Une première pour moi.

J’en salive d’avance, et par tous mes orifices.

Une joie immense m’envahit ainsi qu’une satisfaction sans borne.

J’avoue que le fantasme saphique m’a toujours titillé, mais je n’ai jamais provoqué l’occasion pour franchir le pas.

J’ai longtemps estimée, et je le pense toujours, que toute femme qui se respecte devrait essayer la chose au moins une fois.

Il s’agit là d’une expérience enrichissante, ne serait-ce que d’un point de vue découverte de soi même.

Quel plaisir d’être là avec mon Maitre et ses amis, à leur entière disposition.

Tiens d’ailleurs je m’inquiète de savoir où se trouve Monsieur Stéphane, mais je ne peux plus tourner la tête.

Elsa m’attrape les cheveux à pleine poignée et, sans douceur, me colle la bouche sur sa vulve glabre.

Je commence par envoyer de petits coups de langue.

C’est agréable, doux, chaud, épicé…

Comme je l’imaginais en fait.

Je m’enhardis et plonge ma langue profondément dans ses chairs en remontant sur son clitoris.

Ses gémissements m’incitent à plus d’ardeur.

Elle garde sa main sur ma tête et j’apprécie le geste. Je le trouve terriblement humiliant et souligne ma position d’esclave, aux ordres. J’adore….

  • Vas y, tu en meurs d’envie, lance-t-elle à son mari, les yeux mi-clos.

Visiblement c’est elle qui dirige dans le couple, ça ne m’étonne guère du reste. Elle en impose par sa présence et on devine une maitresse femme rien qu’à l’entendre parler.

Laurent se débarrasse de son pantalon, déchire l’emballage d’un préservatif, et pose ses mains sur mes fesses.

Je sens son gland qui se présente à mes grandes lèvres.

Contrairement à ce que j’aurais pensé il œuvre tout en douceur.

Il me pénètre lentement et se met en marche avec tout autant de langueur.

Même si je suis plutôt une adepte du sexe musclé, j’apprécie la délicatesse aussi.

Il ne s’estime pas en terrain conquis contrairement à ce que pourrait laissé subodorer la situation, et ça je trouve que c’est digne d’un gentleman.

Nous passons ainsi de très agréables minutes soudés ensemble tous les trois.

Soudainement Elsa laisse retomber ses jambes et me tire la tête en arrière par les cheveux.

Elle se lève et rajuste sa jupe. Je la vois se diriger vers le mur où se trouve le râtelier à sextoy.

Laurent est toujours sur moi. Il a accéléré le mouvement.

Je n’ai pas eu le loisir de voir la taille de son pénis, mais je l’estime de fort belle taille.

Pas de quoi en rougir en tout cas.

Il m’attrape par la jupe, comme pour tenir les rênes d’une jument et me chevauche de plus belle.

Je me laisse allez de plus en plus.

Je gémis, je pousse de petits couinements, bref je me régale…

Elsa est de retour. Elle tient dans la main ce qui me semble être un gode ceinture. Un gros godemichet noir et une ceinture de cuir…

Mais en fait, je fais erreur, c’est bien un gode, mais pas pour fixer à la taille.

Elsa me fait ouvrir la bouche et y introduit l’extrémité la plus courte. Puis elle passe la ceinture de cuir derrière ma nuque et fixe ainsi solidement l’ensemble sur mon visage. Elle défait un préservatif qu’elle enfile sur l’objet et se rassoit sur le fauteuil, non sans avoir enlevé son tanga avant. Tanga qui finit sur ma tête en prenant bien soin de la passer sous les oreilles, comme un casque d’aviateur.

Pas besoin de me faire un dessin.

Malgré l’étoffe qui me bouche en partie la vue, j’approche le gode de son sexe, j’attends qu’elle le guide entre ses lèvres et je commence à travailler du cou.

Si je puis me permettre, Monsieur Stéphane, c’est une sacrée gourmande, cette Elsa,.

De suite elle se met à gémir avec force, il faut dire que l’engin est plutôt bien proportionné.

Elle se cale dans le fond du fauteuil, une main sur sa poitrine l’autre sur une cuisse.

 

Laurent ralenti, je pense qu’il est sur le point d’exploser mais qu’il préfère attendre que ma bouche soit disponible.

L’espace d’une seconde je me demande ce que fait mon Maitre ; je ne l’ai toujours pas aperçu.

Elsa s’envole à en juger pas ses cris. Je m’active encore plus rapidement et plus profondément.

Pas facile dans ma position, l’amplitude du mouvement du cou étant plutôt limité.

J’essaie de calquer les mouvements de mon corps sur les coups de boutoir de Laurent afin d’avoir plus de liberté et de marge. Ça me donne plus d’élan pour besogner Elsa.

Elle finit par jouir en longs râles passionnés.

A peine a-t-elle finit que Laurent me défait la boucle de la ceinture derrière ma nuque et m’ôte le gode de ma bouche. Il se retire, enlève son préservatif et commence à s’astiquer devant ma bouche.

Moi en bonne soumise je l’ouvre grand et sort la langue.

Il vient s’échouer dessus en longues décharges savoureuses.

  • N’avale pas, m’ordonne-t-il.

Je garde sa semence en bouche.

Elsa se laisse glisser du fauteuil et viens se mettre à genoux devant moi.

Elle pose ses mains sur ma tête, relève sa culotte sur le haut de mon crâne et m’embrasse goulument.

Sur le coup je suis surprise, puis une fois passée, je lui rends son baiser avec toute la fougue donc je suis capable.

Nos langues brassent le sperme de Laurent dans nos bouches.

Je trouve cela terriblement érotique et sensuel.

Physiquement, l’effet que ça me fait est assez troublant, je sens ma conque se remplir de mon désir.

Et un immense frisson de plaisir me parcourt, presque comme un orgasme.

C’est Elsa qui met un terme à notre étreinte. Elle recule sa tête et je la vois avec les lèvres ourlées d’un liquide clair légèrement teinté de blanc.

Elle se passe la langue sur tout le tour de sa bouche.

Et sentant la même humidité autour de la mienne, je fais de même.

Profitant de ma relative liberté, je vois Monsieur Stéphane qui s’affère devant la croix fixée au mur.

Il se tourne vers moi : Approche, me dit-il en me tendant la main.

Me remettant à quatre pattes je m’avance.

Il me fait signe de me relever et me défait la fermeture éclair de ma jupe. Elle tombe au sol tandis qu’il me plaque face à la croix.

Moi docilement j’écarte les jambes et lève les bras.

Il m’attache en commençant par les bras, puis les chevilles.

Il me rabat la culotte d’Elsa sur les yeux. Je sens encore son parfum intime.

Monsieur Stéphane passe ses mains sur mes fesses. Il me les écarte et je sens un truc frais contre mon anus. Du gel, il me le passe tout autours consciencieusement puis il pousse deux doigts à l’intérieur, qu’il ressort et refait entrer, je gémis doucement la tête en arrière.

Puis je sens quelque chose de plus dur.

Mon plug certainement.

Il pousse, ça force et ça fait mal….

Je serre les dents, et pousse un grognement involontaire.

Laborieusement je le sens qui se met en place. Il fait déjà comme si il était chez lui celui là.

  • Je te l’ai nettoyé... Et avec de l’eau chaude en plus. Tu vois si je suis prévenant ?
  • Oui Monsieur Stéphane, merci.
  • De rien. Dis-moi, tu vis seule ?

Quelle drôle de question ???

  • Heu… Oui Monsieur Stéphane.
  • Donc personne ne t’attend ce soir ?
  • Non Monsieur Stéphane.
  • Et personne ne s’inquiétera de tes marques alors ?
  • Marques ? Quelles marques Monsieur Stéphane ?
  • Celle que je vais te faire avec cette canne anglaise. Tu connais ?

Je sens qu’il passe quelque chose à proximité de mon visage mais même en tournant la tête je ne peux rien voir à cause de l’étoffe saumon sur mon nez.

  • Non Monsieur Stéphane.
  • Tu vas voir, tu vas aimer.

Je l’entends qui recule de quelques pas. Puis j’entends des « Vouuuutchh » dans l’air comme si on agitait une longue tige souple avec force, comme si on fouettait l’air.

Mon sang ne fait qu’un tour, je comprend et devine très bien comment est constituée une canne anglaise.

Mes muscles se raidissent en attendant l’impact.

  • Tu sais que tu as toujours ton mot de sécurité ? Aprilia !
  • Oui Monsieur Stéphane.

Ça marche toujours ça ? Tant mieux. Je me sens un brin rassuré.

CLAC !

Première morsure sur les fesses. C’est cinglant comme une lame qui vous déchire, cuisant comme des braises posées à même la peau. Je lâche un cri, puis me morts la lèvre pour tenter de faire passer la douleur. Une dizaine de secondes s’écoulent puis vient la deuxième meurtrissure.

CLAC !

C’est une douleur qui se manifeste d’un coup, brutalement, mais qui met du temps à se dissiper. C’est horrible. Je ne crois pas que je suis faite pour ça.

La soumission, l’humiliation, la baise, oui… Mais là, s’en est trop.

C’est au-delà de ce que je peux supporter et je n’ai guère envie de connaitre mes ultimes limites dans ce domaine.

Une certaine douleur mêlée au plaisir est appréciable, même parfois seule, ça peut être une sorte de jouissance, mais là, c’est définitivement pas mon truc.

CLAC !

Je ne sais pas pourquoi, la troisième je ne m’y attendais pas. Je pensais qu’il allait en rester à deux. La douleur, l’insupportable douleur, se répand dans mon dos, puis tout mon corps. Je me tortille autant que me le permettent mes liens. J’ai la sensation d’être déchirée en deux, d’être brulée vive. C’est atroce….

Avant que le quatrième coup ne tombe, je cris « Aprilia ! Aprillia ! ».

Il s’approche de moi, tout prés, je sens son contact sur la peau de mon dos, et me murmure à l’oreille.

  • Tu as dix croix à ton actif. Tu n’en as expié que trois, il faudra bien que tu y passes.

Je me contente de gémir. Comme une bête blessée.

  • Tu ne veux pas en expier une de plus ? Il ne t’en restera que six. On pourra les continuer la prochaine fois.

Sa voix est tendre, douce, cajoleuse, comme un grand frère qui réconforte. Une voix qui vous donne envie d’y croire, qui vous donne envie de vous y abandonner, de lui céder.

J’hésite, mais les brulures douloureuses encore présentes me font réfléchir. J’essaie de gagner du temps, de faire en sorte que la souffrance se dissipe.

Mais après tout, un petit peu à la fois…

Et après il s’agira de faire attention à ne plus en prendre des croix.

Quatre coups aujourd’hui, quatre la prochaine fois, c’est gérable.

Me mordant la lèvre inférieure, je réponds d’une petite voix « Oui Monsieur Stéphane, encore une. Je veux bien. »

  • Et bien voilà. C’est très bien. Tu deviens plus forte. Allez pour faire bien je t’en mets encore deux. Tu veux bien ?

Ghhhh… !!! Encore deux à supporter… ??? Je ne peux pas, c’est en dehors de mes capacités.

 

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  • Deux petits coups, ce n’est rien, allons, ma chérie. Me murmure- Elsa qui s’est approchée.
  • Tu sais, tu dois apprendre à être forte si tu veux continuer, renchéris Monsieur Stéphane. Après ça il ne t’en restera que cinq, c’est rien….
  • Oui Monsieur Stéphane… Mais ça fait si mal …

Là lorsque je lui réponds, je suis au bord des larmes et ma voix chevrote.

Je dois être pathétique, non pas parce que j’ai peur ou que j’ai mal, mais parce que j’ai compris que je vais être obligé d’accepter ces deux coups supplémentaires, et que quelque part, au plus profond de moi je les attends avec un certain désir masochiste alors que ça fait un mal de chien pas croyable.

  • Chut, chut…. Tu es une grande fille. Tu comprends que je suis obligé de te punir pour les erreurs que tu as commises ? Une vilaine fille mérite punition. Tu comprends ?
  • Oui… Monsieur Stéphane. Mais doucement alors, d’accord ???

Je dois vraiment faire pitié à ce moment précis, et en y repensant, avec du recul, c’est de loin la situation la plus humiliante que j’aurais à vivre en sa compagnie, et pourtant il va m’en faire vivre... Mais à devoir sangloter comme une petite fille pour réclamer un peu de mansuétude, c’est le pire que j’ai eu à éprouver….

  • Si je fais doucement, la correction ne portera pas. Tu es d’accord avec moi ?

Tant de dureté, d’inflexibilité dans cette voix si douce, si chaleureuse, j’en pleurerais.

  • Tu es prête pour deux coups supplémentaires ?
  • Oui…Oui Monsieur Stéphane.

De nouveau, il recule. J’appréhende déjà le prochain coup, et il fait durer le suspens. Je me crispe de tout mon corps…. L’attente est insupportable, j’en arrive à souhaiter cette douleur si mordante, qu’on en finisse. Je sens une main sur ma nuque, surement celle d’Elsa. Elle me caresse doucement la peau.

  • Ça va allez ma belle, me susurre-t-elle.

CLAC !

Indescriptible ! C’est à tomber dans les pommes, d’ailleurs à un moment je ne sais pas si je n’ai pas perdu connaissance. Inutile de vous dire que je regrette amèrement mes retards au boulot….

CLAC !

Le dernier arrive presque de suite après. Même pas le temps de me rendre compte que c’est le second coup. Leur douleur est la même, elle se mêle dans un maelstrom de violence atroce. J’ai le bas du dos en feu, je l’imagine sanguinolent, les chairs ouvertes, la peau pendante… Mais au moins c’est fini… Pour aujourd’hui…

Ma tête est appuyée contre mon bras droit, je reprends mon souffle péniblement. La douleur s’en va doucement, elle s’estompe un peu plus à chaque seconde qui s’écoule.

  • Et bien voilà. Pas si terrible non ???
  • Non ça va Monsieur Stéphane, lui rétorquais-je péniblement.

Pas si terrible pour lui… ça oui….

Doucement, il m’enlève la culotte d’Elsa de sur ma tête, puis il me détache en commençant par les chevilles, et je comprends pourquoi lorsqu’il me libère mon poignet gauche.

Je ne tiens plus sur mes jambes.

Il m’offre son épaule tandis qu’il détache l’autre poignet. On fait deux pas, et je me ressaisis. Je reprends de l’assurance…. Je ne veux pas qu’il garde cette image de la petite fille blessée. Je le repousse doucement et me tiens sur mes deux jambes.

  • Viens, me dit-il en m’entrainant par la main dans la petite salle de bain.

Il m’amène devant le miroir et me fait tourner.

  • Regarde. Regarde comme ton cul resplendit….

Je présente mes fesses à la glace et je me tords le cou pour regarder les dégâts.

Mes fesses sont d’un rouge écarlate, avec des traits en travers, d’un brun plus sombre, et légèrement en relief, comme des boursoufflures.

  • Toute cette semaine, chaque fois que tu t’assiéras tu penseras à ton Maitre.

Et là, je baisse la tête en me tournant vers lui, je me blottis contre son corps et à mi-voix je lui réponds « Je pense déjà à lui… Tout le temps… Nuits et jours… ».

Ne me demandez pas ce qui m’est passé par la tête. Juste une évidence à énoncer je crois…

Suis comme ça moi, il y a des fois où ça sort, brut et nature.

Cet aveu de mon amour pour mon Maitre sera lourd de conséquence comme vous le verrez plus tard.

Je réalise avec effrois que je n’ai pas terminé ma phrase par le sempiternel Monsieur Stéphane.

Après ce que je viens de subir, ça devrait pourtant être gravé en moi, un reflexe comme le simple fait mécanique de respirer.

Mais étrangement, il ne relève pas.

Je le trouve même curieusement sans voix.

Deux secondes s’écoulent.

Il se reprend et lâche une phrase énigmatique : Bien, bien, c’est comme ça que ça doit être…

  • Je ne vous dérange pas ?

C’est Elsa qui se tient appuyée contre le chambranle de la porte de la salle de bain, avec sa culotte qui tourne au bout de son doigt. Monsieur Stéphane me repousse gentiment, ses mains sur mes poignets.

  • Tu nous la laisses encore un peu ? Rajoute-t-elle. Elle parle de moi évidement. Je suis juste un jouet à ses yeux. Statut qui ne me déplait pas le moins du monde du reste.
  • Oui bien sur, la soirée n’est même pas encore commencée, répond mon Maitre.

Chouette ! Pensais-je... Tant qu’il n’y a plus de canne anglaise…

.../...

Par orificediary
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