Partager l'article ! Troisième leçon: La semaine s’écoule longue et trainante. Je n’en vois plus le bout. Et si avant de rencontrer Monsieur Stéphan ...
Journal d'Orifice, jeune femme soumise.
La semaine s’écoule longue et trainante. Je n’en vois plus le bout.
Et si avant de rencontrer Monsieur Stéphane, j’allais relever mon courrier une fois par semaine, quand j’y pensais, maintenant c’est la première
chose que je fais, tous les jours, en rentrant du boulot.
Comment se créer une dépendance…
C’est vrai, c’est curieux de devoir changer ses habitudes comme ça, juste parce que vous avez rencontré quelqu’un. Je veux dire avant de rencontrer Monsieur Stéphane j’avais une vie normale, un mec avec qui je partageais mes
nuits, des amis avec qui je passais mes soirées et des collègues avec qui s’écoulaient mes journées.
Mais là, tout ça me parait opaque, insipide, sans saveur, comme si j’avais vécu jusque là avec un voile sur les yeux et que maintenant, tout éclate avec plus de couleur, plus de saveur et plus de parfum.
Tout est plus vif, mieux ressentit et mieux perçu…
Comme un nouveau monde, une nouvelle vie.
En fait en y réfléchissant et en couchant ces mots sur mon écran, je me dis que cela ressemble bien à ce que l’on éprouve lorsque l’on tombe amoureux.
Mais attention je ne parle pas de tomber amoureuse de mon Maitre, car vous l’aurez compris j’ai déjà développé des sentiments très fort à son égard, non, là je parle de tomber amoureuse de ma condition, de ma propre révélation.
Comme je l’ai déjà dit, je suis entrée en soumission, et cet état de fait empli ma vie de façon luxuriante, totale et absolue.
Je ne vis plus que pour ça.
Je ne pense qu’à ça, à chaque minute qui s’écoule que je sois au boulot, en famille, en train de faire mes courses, au sport… C’est un état d’esprit qui vous envahi intégralement et qui n'accorde aucune concession à une autre activité, quelle qu’elle soit.
Rien ne peut supplanter cette soif de servitude, ni la faim, ni la soif, ni aucun autre besoin primaire.
C’est fou quand on y pense….
Si j’avais écris ces lignes en temps réel, au jour le jour, à la naissance de ma relation je vous aurez dit que c’est normal, c’est le début, et que les débuts sont toujours enflammés, passionnés.
Mais avec le recul, je sais qu’il n’en est rien, même quatre après, mon désir de Lui appartenir, de Lui faire plaisir, d’exécuter le moindre de Ses ordres est toujours là, tenace, présent et viscéralement ancré en moi… Même si par la force des choses nous nous voyons moins.
J’ai juste appris à vivre avec, pauvre de moi.
Le jeudi, j’ai droit à mon enveloppe rouge. A peine fermée ma porte, je la déchire.
« Orifice, sois au sex-shop de la rue Saint Ruf ce samedi à 20h00. Tenue : jupe courte, pas de culotte et plug à poste. Ne prévoit pas de sac à main, tu risquerais de l’égarer. Dans le sex-shop choisis une vidéo à visionner et présente-toi au guichet en demandant une cabine. Installes toi-s-y et laisse la porte entre ouverte.
Monsieur Stéphane »
Ah un rendez vous le soir, et dans un sex-shop qui plus est… J’en frissonne d’avance.
Je note l’avertissement pour le sac à main. Je ne sais quoi en penser…
Que va-t-il se passer ?
Comment vont tourner les choses ?
Ça va être une orgie ???
Bon de toute façon j’ai totalement confiance dans mon Maître pour gérer les événements à venir, pour mon plus grand plaisir.
On est samedi soir. Je me gare non loin du sex-shop et m’y rend à pied. Je suis vêtue d’une mini-jupe noire et d’un petit chemisier blanc coquin sans soutien-gorge... Le tout perché sur des talons mi-haut.
J’ai glissé mes clefs de voiture dans une petite poche de ma jupe. C’est tout ce que j’ai sur moi, en plus de mon plug.
Je me sens toute nue de sortir sans sac.
Il me manque quelque chose…
Pas l’habitude.
Je rentre dans la boutique à la vitrine sobre et discrète.
La lumière y est tamisée, et y flotte une curieuse odeur comme du désinfectant avec un parfum de synthèse.
Le caissier me jette un coup d’œil distrait et me dit bonsoir.
Je lui réponds et me dirige vers le rayon des vidéos.
Trois hommes, tous passé la cinquantaine, trainent entre les rayons. Ils ne manquent pas mon arrivée, bien entendu.
Rapidement je localise le rayon qui m’intéresse le plus, celui de la domination.
Je parcours les jaquettes toutes plus allumées les unes que les autres.
Des gros plans sur des visages féminins en pleur, des anus distendus, des tétons pincés, des fesses rougies…
Bref tout ce que cette activité peut offrir comme situations.
Je m’applique pour choisir un truc bien, qui me plaise, mais ce n’est pas facile tant le choix est vaste.
Curieusement les trois hommes sont tous passés dans mon rayon, et un quatrième vient les rejoindre.
Ils font tous mines d’être absorber par leur réflexion sur les jaquettes mais dès qu’ils peuvent ils me jettent des regards en coin.
En fond sonore on entend des soupirs et des cris, venant vraisemblablement d’une cabine située à l’arrière de la boutique.
J’ai fais mon choix. « L’éducation de Julie ».
Un drame qui se déroule dans un château où une jeune orpheline est soumise à une stricte éducation anglaise.
Tout un programme…
Je me rends au guichet et je pose la jaquette sur le comptoir. Le caissier me demande « Vous êtes Orifice ? ».
J’en reste bouche bée.
Toute est prévu. Forcément….
Je me dirige dans la direction indiquée par le vendeur.
Un rideau noir apparait entre deux rayons.
Les gémissements semblent sortir de là.
J’écarte le rideau.
Ouche ! Il fait noir comme dans un four.
Je reste sur le seuil en attendant que mes yeux s’habituent.
Je distingue une petite lumière verte signalant une issue de secours à ma gauche et plusieurs portes à ma droite.
Je m’avance doucement.
J’entends du bruit devant moi.
Un homme s’avance.
Je me colle au mur pour le laisser passer.
En me croisant, dans la pénombre, il me jette un regard appuyé.
Je reprends ma progression et constate du coin de l’œil que l’homme à fait quelques pas puis s’est arrêté.
Surement à cause de ma présence.
Suis un peu moins fière et confiante là.
J’avance jusqu’à distinguer une chiffre 5 peint en blanc sur une porte.
C’est là, je la pousse et j’entre.
Je distingue l’écran ou s’affiche un générique en musique.
Devant se trouve un large fauteuil à accoudoir et sous l’écran quatre gros boutons.
Surement les commandes pour la vidéo.
Je reste planté là dans cette petite cabine de 6m² maximum, puis je me décide à allez m’asseoir.
Mais avant je me demande si c’est bien prudent de laisser la porte entre ouverte.
Je décide de la fermer, mais sans mettre le loquet.
Je m’installe, la vidéo commence.
Je matte la première scène de sexe, vaguement excitée.
En fait je ne suis pas concentrée du tout, je m’inquiète plus de qui pourrait surgir dans la cabine.
Quelques minutes passent puis j’entends du bruit derrière moi. Je me tourne.
Un homme passe la tête timidement et entre complètement.
Je suis étonné de la facilité avec laquelle je m’en suis débarrassé.
Il faut dire que je ne connais pas la faune qui hante ce genre d’endroit.
Je m’attendais à de gros macho pervers prêt à sauter sur la première fille venue s’aventurer ici, mais en fait j’allais apprendre plus tard avec l’expérience que dans les arrières salles des sex-shops ont trouve généralement des pauvres types en quête d’un peu de chaleur humaine, et de sexe, accessoirement.
Une grande majorité sont en général des soupeurs, ou des vaches-qui-rit (le terme n’est pas de moi).
Des types prêts à sucer n’importe quel mec pour assouvir un fantasme d’homosexualité, visant à compenser une absence de vie sexuelle.
Des hommes pas méchants ni violent pour deux sous.
Bon, après, si une occasion féminine se présente ils ne rechigneront pas à mater ou même à participer dans un élan de courage, mais c’est à peu prêt tout….
N’empêche que pour l’heure je n’en mène pas large.
Et je suis sur que Monsieur Stéphane m’a fait commander une vidéo en cabine en espérant me trouver en pleine caresse, mais suis trop préoccupée par cette porte pas fermée.
Au bout d’un petit instant la porte s’ouvre à nouveau. Je tourne la tête, il s’agit de mon Maître adoré et adulé. Instantanément mon visage s’éclaire.
Je m’appuie sur le mur et me penche en avant prêt à exhiber mes fesses, comme d’hab’ quoi…
Ah ok. Bon, ça va, pas trop gênée.
J’aime bien l’hexib’ et puis avec la pénombre qu’il y a, je suis tranquille.
Je le suis dans le couloir, où déjà une petite troupe d’hommes s’est agglutinée.
J’entends plus que je ne le vois, le claquement de doigt, que j’imagine pointé vers le sol.
Aussitôt je me mets à quatre pattes, relève ma jupe et écarte mes fesses, en salivant d’avance (par tous mes orifices) du spectacle que j’offre.
J’entends Monsieur Stéphane qui se met à crier « Marc, un peu de lumière dans le couloir je te prie… ! »
Merde, ce n’était pas prévu du tout ça.
Je rougis instantanément, en même temps que la lumière se répand au dessus de nous.
Monsieur Stéphane se baisse devant mes fesses et je distingue un mouvement de plusieurs personnes derrière lui.
Ils doivent tous se dévisser la tête pour mater…
L’inspection dure exagérément longtemps. Monsieur Stéphane entend bien régaler son public.
J’amorce un mouvement pour me lever, mais fort heureusement, je me ressaisis à temps, et tourne sur place en restant à quatre pattes. J’entre dans la cabine.
Monsieur Stéphane me suit et referme la porte derrière lui.
C’est excitant au possible. Je ne sais pas où il veut m’emmener, mais je suis troublé au plus haut point.
Je me déshabille, et lui récupère mes vêtements.
Moi, inconsciente et naïve que je suis, je suis toute heureuse d’avoir à faire à un Maitre aussi prévenant, mais….
Je reste sans voix, je lève mes yeux interrogatifs vers lui.
Ben non, je suis nue comme un vert, avec juste mon plug.
Bon je t’attends dehors, je suis sure que tu vas trouver un moyen d’en avoir…
Avec tous ces mecs morts de faim dans le couloir, tu devrais te débrouiller.
Le salaud ! (Excusez moi pour ça Monsieur Stéphane mais vous m’avez demandé de tout retranscrire, mes états d’esprit comme mes pensées).
Je le vois partir dans le couloir en bousculant les gars qui s’entasse devant la porte.
Je l’entends dire en même temps qu’il disparait dans le groupe : Soyez généreux les mecs, elle en vaut la peine.
Grand moment de solitude, comme on dit. Tout le mode reste sur place, moi comme le groupe d’hommes.
Je ne sais pas comment m’y prendre et je regarde les murs d’un air gêné.
Finalement le plus courageux s’avance.
Mais ce n’est pas à moi qu’il s’adresse, il tourne la tête en posant sa question.
Et j’entends Monsieur Stéphane, invisible qui répond : « 5€ pour une turlutte, 15€ pour un coup, mais pas de sodomie, elle est pluggée et j’entends bien qu’elle le reste… Et n’oubliez pas votre petite laine…. »
Le plus vaillant de tous s’avance et me tend un billet de 5€.
Je reste indécise, et hésite à le prendre. Il a l’air perdu et tourne à nouveau la tête vers le couloir, comme pour protester et dire « ben, elle veut pas… ».
Je lui prends son billet.
Et dans la foulée il déboutonne son pantalon, tandis que je me relève à genoux.
Il sort son engin de son caleçon. Il est presque en érection.
Il y passe une capote.
J’avance la bouche. Je le prends en bouche.
Un deuxième s’approche la queue à la main, il me glisse un billet dans une main. Une fois enfilé son capuchon je l’entreprends lui aussi.
Un autre bouscule doucement tout ce petit monde et m’enjambe pour passer derrière moi.
J’entends sa fermeture éclair qui descend et je tourne la tête pour voir se qu’il fricote.
Il déchire l’emballage d’un préservatif, puis me tend deux billets de 10 €.
J’interromps mes fellations pour lui rendre sa monnaie et je m’assure de l’usage qu’il fait du préservatif.
Une fois qu’il l’a enfilé, je sens ses mains qui se posent sur mes hanches.
Je retourne à mes deux queues. Commence le besognage, accompagné de « Han, Han ! » de bucheron.
Curieux de se faire prendre en étant pluggée.
Si je peux me permettre une petite précision anatomique, le plug occupant mon rectum avec un assez bon volume, la verge est déviée vers le bas et donc sollicite encore plus que d’habitude le périnée tout en repoussant le plug vers le haut.
C’est assez stimulant je dois dire, même si dans ce cas présent je n’arrive pas à décoller.
La situation ne me déplait pas, mais je suis un peu déçue que Monsieur Stéphane ne soit pas là, à mes cotés.
Le plaisir que j’éprouve est purement cérébral, le pauvre bucheron derrière moi ne parvient pas m’affoler plus que ça.
Je jouis de la situation et m’en délecte, car c’est encore un vieux fantasme que je réalise là.
Quelqu’un a dit que les fantasmes devaient rester du domaine des rêves et qu’on ne devait jamais tenter de les concrétiser de peur d’être déçu.
Ce n’est pas mon cas, une fois franchi le pas, je suis aux anges.
Et si je ne prends pas mon pied physiquement, je me régale intellectuellement.
J’aimerais que quelqu’un immortalise ce moment avec des photos ou une vidéo.
Il faudra que j’en parle à Monsieur Stéphane…
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